RECOMMANDATIONS DES ASSISES NATIONALES SUR LE COTON

Pour la gouvernance des organisations de producteurs :

·   Faire appliquer les critères d’éligibilité des membres des coopératives et des unions en respectant les critères/principes de l’OHADA. Eviter le cumul des fonctions politiques, syndicales et autres grandes faitières avec celles des membres des conseils d’administration des coopératives ;

·   Accorder une importance particulière aux activités de soutien à la filière cotonnière (alphabétisation fonctionnelle, réfection des pistes rurales, promotion des femmes…) ;

·   Renforcer les capacités organisationnelles et fonctionnelles des producteurs (statuts et règlement intérieur, Acte Uniforme de l’OHADA, itinéraires techniques et la gestion financière et comptable…) ;

·   Adopter une nouvelle clé de répartition du supplément de rémunération et des frais de fonctionnement des structures coopératives au bénéfice des producteurs à la base.

 

NB : Renforcer la capacité technique et opérationnelle des services de développement social et de l’économie solidaire :

·   Etudier la faisabilité de l’adhésion de l’OHVN à l’Inter Profession Coton (IPC) ;

·   Approfondir les questions relatives à la gouvernance des organisations de producteurs de coton par les autorités compétentes (élection des instances des unions-secteur, fédérations régionales) ;

·   Renforcer les systèmes de contrôle externe et interne des coopératives (adhésion au centre de gestion rural).

 

Concernant le mécanisme d’approvisionnement et de financement des intrants et la subvention de l’Etat aux producteurs de coton :

·   Maintenir la subvention sur les engrais sous sa forme actuelle (subvention sur le prix des engrais) pour relancer la production cotonnière dès la campagne agricole 2021 et transférer la subvention sur le prix d’achat du coton graine à partir de la campagne agricole 2022 ;

·   Responsabiliser la CMDT pour la fonction d’approvisionnement en intrants de qualité sur une période de cinq (5) ans avec une évaluation à mi-parcours en deuxième année ;

·   Renforcer les capacités techniques et opérationnelles des structures de contrôle des qualités des engrais et des semences de coton.

 

A propos de la relance de la culture du coton :

·   Fixer un prix incitatif au kilogramme de coton graine et diminuer autant que possible le prix des intrants et des matériels agricoles ;

·   Mobiliser des ressources nécessaires pour renforcer la résilience des producteurs de coton aux effets néfastes des changements climatiques ;

·   Elaborer les cartes de fertilité des sols des différentes zones agro écologiques ;

·   Mettre en place un fonds de bonification des sols (acidité des sols…) ;

·   Introduire des variétés de semences coton adaptées et performantes ;

·   Renforcer la culture du coton biologique ;

·   Renforcer la synergie entre les producteurs à travers l’Association des Producteurs de coton Africain (AProCA), les sociétés cotonnières (Association Cotonnière Africaine) par le partage d’expériences (visites inter-paysannes, lutte contre la concurrence déloyale, etc.) ;

·   Mettre en place un mécanisme de financement de la recherche cotonnière par la filière ;

·   Valoriser la production nationale de la fibre par le renforcement des capacités des unités existantes (COMATEX, BATEX, FITINA SA…), la construction de nouvelles unités de transformation et l’accompagnement des tisserands traditionnels (métier à tisser améliore) ;

·   Promouvoir les systèmes d’irrigation d’appoint ;

 

“Au regard de la pertinence des recommandations des Assises régionales, les participants exhortent le gouvernement à la mise en place d’une commission de suivi desdites recommandations.”

 

Nos Réalisations

Communiqué

Derniers articles