Trois cadres djiboutiens sont en séjour au Mali pour s’inspirer de l’expérience malienne de la lutte antiacridienne à travers le Centre National de Lutte contre le Criquet Pèlerin.
Le 07 décembre 2020, un atelier de formation à l’intention de 03 stagiaires Djiboutiens, dans le but de donner aux techniciens des aspects théoriques et pratiques de l’étude d’impact des pesticides sur l’environnement et permettre aussi , en tant qu’acteurs de pouvoir minimiser les risques liés à l’utilisation des pesticides au cours des différentes opérations. C’était dans les locaux de ladite structure. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Directeur par intérim du Centre National de Lutte contre le Criquet Pèlerin, Dr CISSE, qui avait à ses côtés la délégation Djiboutienne et les techniciens du centre national de lutte contre le criquet pèlerin.
« Les travaux vont essentiellement portés sur les notions de pesticides, de suivi environnemental, de techniques de pulvérisation suivant les normes de sécurité, de réduction de risques, d’éco toxicologie, de suivi sanitaire, de protocoles opérationnels standards de la FAO etc. Et aussi, des cours en salle et de démonstrations de terrain afin de permettre aux apprenants d’appuyer dans leur pays la constitution des équipes nationales de contrôle pour une lutte antiacridienne à faible impact sur la santé et l’environnement. », A rappelé le directeur à l’ouverture des travaux.
Au nom du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, il a souhaité la bienvenue au Mali à la délégation Djiboutienne et s’est dit honoré du choix porté sur notre pays pour abriter cette session de formation.
« La menace des invasions périodiques de ce ravageur dans notre pays et dans la région nord-ouest africaine a contribué à la mise en œuvre d’une stratégie de lutte préventive, basée sur l’alerte précoce et la réponse rapide, a révélé Dr CISSE. Par ailleurs, il a souligné que les autorités du Mali et ses partenaires à travers la commission FAO de lutte contre le criquet pèlerin en région occidentale (CLCPRO) ont mobilisé d’énormes ressources humaines, matérielles et financières en vue d’atténuer ce fléau qui peut constituer pour notre agriculture un facteur limitant dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et la préservation de notre environnement.
A cette occasion le directeur par intérim du Centre National de Lutte contre le Criquet Pèlerin a souligné, la menace que subit la région de la corne de l’Afrique à une invasion inédite de criquets pèlerins. A Cet effet, « afin de minimiser les impacts sur l’agriculture et les moyens de subsistances, d’importantes opérations de lutte y sont engagées avec l’utilisation de quantités importantes de pesticides dont il va falloir mettre en place des mécanismes de réduction des impacts sur la santé humaine et l’environnement », a- t- t- il fait remarquer.
En terminant son intervention, Dr n’a pas manqué de souligner la prise en compte de l’homme et de son environnement au cours des opérations de lutte afin de minimiser les effets collatéraux de l’utilisation des pesticides chimiques sur la santé et sur l’environnement. Il a rendu un vibrant hommage à la FAO et à la CLCPRO pour avoir facilité la mise en place au Mali d’une équipe nationale de contrôle de qualité, de suivi environnemental et sanitaire des traitements antiacridiens et initié plusieurs thèmes de formation.
CCOM/MAEP.